On attend toute l’année pour sentir la neige craquer sous les skis.Les virages, l’air froid qui fouette le visage, cette sensation de liberté.Mais il suffit d’un mouvement trop brusque, d’une chute un peu mal réceptionnée,ou simplement de muscles pas assez réveillés… pour que le bas du dos se serre,que la cuisse tire, que l’épaule proteste.
Pas une blessure grave.Juste cette petite douleur sourde qui s’installe et accompagne chaque geste du quotidien.
Un bouton de chemise qu’on ferme en grimaçant.Un sac de courses qui tire plus fort qu’il ne devrait.Une nuit où l’on se retourne vingt fois pour trouver une position qui ne pique pas.
❄️ La pelle, la neige et le corps qui se raidit
On finit toujours par retourner dehors.La neige continue de tomber, les trottoirs s’encombrent, la voiture disparaît sous un manteau blanc.On attrape la pelle, on pousse, on soulève, on répète le mouvement comme si c’était mécanique.
Mais le bas du dos se bloque un peu plus à chaque pelletée.La nuque durcit.Les avant-bras brûlent.Et même si personne ne le dit… on sent que l’hiver laisse ses traces sur le corps.
🏋️ Le sport comme refuge… et comme rappel
Pour compenser, on se dépense.On court, on s’entraîne, on soulève, on transpire.Parfois pour se vider la tête, parfois pour rester fort, parfois juste par habitude.
Mais le corps, lui, se souvient.Des chutes de ski.Des pelles dans la neige.Des heures passées assis à courir après les échéances de fin d’année.Des nuits trop courtes.
Cette fatigue accumulée n’a rien de dramatique…mais elle finit par peser, comme un sac invisible que l’on porte sans y penser.
🌨️ Alors, juste avant Noël… quelque chose en nous demande une pause
Pas une pause spectaculaire.Pas un arrêt.Juste… un moment.Un souffle.
Un moment où le corps peut déposer ce qu’il porte,où l’on peut écouter ce qui se serre, ce qui tire, ce qui fatigue.
Un moment où l’homme cesse de pousser, de serrer, de tenir.Un moment où il peut simplement être.
Parce que la vérité, c’est que l’hiver n’est pas tendre.Ni le ski, ni le sport, ni la pelle, ni les journées qui raccourcissent.Et pourtant, on continue, parce que c’est ce qu’on fait.
Mais parfois, ce que le corps réclame, ce n’est pas de faire plus.C’est de relâcher. 🙏🏻🦋